top of page

Poésies Passion

Grief & Sorrows (Naruto) MP3

​Passion​

​

​

La passion monte en feu sauvage

Jusqu’où se courbe la vie

Les os ne mentent pas

Ils plient

Ils craquent

Et pourtant

Dans la fièvre

La passion qui jamais ne se meurt

Monte au front

Éveiller la flamme...

​

Je suis une vieille peau

Tendue, tannée

Qui en a assez de se résonner

Quand vibre l’Écho…

​

Oh ! Oui j’ai dormi près de tant de ruisseaux

Tant de rivières de fleuves et d’océans

J’ai garni de tant de fleurs ces autels

Où dans des draps si blancs je me suis abandonné

​

​

ET combien de fois j’ai vu la mer

Ce sourire, l’extase

Ce visage se perdre en lumière

Ce regard qui erre là bas…

Sur les rives près des points d’eau

Ou j’ai laissé couler la sève…

​

Ah !

N’en sera-t-il pas assez de l’amour

Qui jamais ne se tari

Alors même que se couvre de neige

Le sommet de ce que je suis

Moi le pauvre

Je frémis encore sous les coups répétés de la vie

​

​

La fibre d’amour est une grâce

L’étincelle qui germe se hâte à l’approche de l’aimé

Qui s’ignore encore

Et dans un cliquetis sauvage

Mes vieux os déjantés

Tremblent dans leur chambranle

Et s’embrase

Au ber d’un désir ressuscité

​

Je suis une vieille peau

Un phare loin sur la jetée

Je contemple la mer de ne plus exister

Et alors que mes enfants

Mes petits enfants dansent la sarabande

Autour de moi

Mon cœur a chaviré

Et je contemple au loin dans un vaisseau

D’édredon et de vieille laine

L’aimée

Que je caresse déjà

Et qui j‘ose le croire sera peut-être aussi de la traversée.

​

La passion est infâme

Jamais elle ne vous laissera à gué

Peu importe où vous croyez vous reposer

Elle est de la vie la flamme

La femme

Le pays

Lointain

Et souverain

Le visage toujours couvert

De ce que je suis

De ce que nous sommes…

​

Fils d’elle et du feu sauvage…

​

​

​

​Yves Drolet

25 mars 2011

 

 

​

​

​

Désir

 

​Comme tu es belle dans cette soie bleue

​

Qui rehausse le noir de tes cheveux

Comme ton corps est léger et gracieux

Que la danse le rend flexueux

 

Jamais mes yeux

Ne verront plus merveilleux

Jamais Cendrillon

Ne sera autant Séduction

 

Affinité !

Ton visage rosé

M'est toute prose

Tes yeux m'hypnosent

 

Je louche

Mon âme devient chair

Mon désir: matière

Mes pensées fourbes

 

De toute souvenance

Jamais tendresse

Ne fit tel ravage d'allégresse

 

Je me sents tel un aigle

Prêt à ouvrir ses serres

Pour te ravir à ton cerbère

 

Oserais-je ?

 

L'éloigner de ta grâce

Prendre sa place

Laissant tomber le masque

 

Celui cachant l'utopie

De t'emporter avec moi dans la folie

D'un amour jamais assouvi

 

Ne serais-je pas éconduit

Tel un malappris

De la rue des pendus

Par volupté imbus

 

Oserais-je ?

 

Déterminé je m'approche

Dans ma caboche

Je l'apostrophe:

 

Voulez-vous Mademoiselle

M'accorder une danse éternelle ?

 

Mais devant elle

Les mots sont superficiels

Muets et sans ailes

 

Je souris et tends la main

 

Oh Seigneur ! Elle la prend !

 

​

​​Éloix

Inquiétudes

 

​

​

​

Tu dormais ce matin quand je me suis levée,

​D'un sommeil aussi doux que celui d'un petit

​

A regret de tes bras je me suis enlevée,

Puis je t’ai regardé, debout auprès du lit.

 

Ah ! Que tu étais loin de moi et de ce monde.

Quels rêves faisais-tu desquels je n’étais pas,

Vers quels pays voguait ta barque vagabonde,

Quels étaient ces sommets que je n’atteignais pas ?

 

Tu m’étais étranger dans cette solitude.

J’ai eu froid tout à coup et ma vue s’est troublée.

Alors que tout entier dans ta béatitude,

Souriant à demi, tu m’avais oubliée.

 

Mais tu t’es éveillé. Ta main chercha la mienne.

J’ai senti ta chaleur me gagner peu à peu.

Comme chaque matin, triomphante et sereine,

Je me suis retrouvée au miroir de tes yeux.

 

J’ai ouvert les volets de la petite chambre

Donnant sur le jardin tranquille, épanoui..

M’aimeras-tu encor aux frimas de décembre

Ainsi que tu le fais au soleil d’aujourd’hui ?

​

​

Renée-Jeanne Mignard

​

 

©​

​

 

​

 

Battements du Coeur

​

Pose tes lèvres sur ma bouche

Pose tes lèvres sur mon cœur

Vois comme il bat, il bat ce cœur

Pour toi mon amour ma peur

 

​ 

​

Je sais tu ne m’as rien promis

Aucun de ces amours toujours

Tu ne m’as même pas fait la cour

Je t’aime, tu m’aimes et tout est dit

 

 

​

Mais je ne peux vivre sans toi

Ôtée de toi, ôtée de tout

Je pose tout, ne retiens rien

Rien qui mérite le nom de vie

 

 

​​

Et quand au fil de nos caresses

Ta tendresse vient à fléchir

Je tremble soumise à tes désirs

Que tes désirs ne soient plus qu’un

 

 

 

​

Un mot un seul mais qui déchire

Un mot qui rime avec mourir

Partir !... si tu partais

Mon cœur de battre s’arrêterait

 

 

​

 

 

 

​​

Annie Mullenbach-Nigay

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​ 

 

 

 

 

bottom of page